En intro
L’un des fondateurs du codéveloppement vient d’écrire un nouveau livre sur le sujet. Pourquoi ? Parce que c’est une méthode qui gagne à être connue, qui s’adapte à tous les contextes, pourvu que les personnes en présence aient un point commun dans leurs pratiques.
C’est aussi en elle-même un apprentissage, sur soi, sur les autres, sur la méthode et sur sa propre pratique professionnelle. La répétition et la sécurité du cadre font que les participants à un cycle de codéveloppement pourront soit continuer seuls à pratiquer, soit former un autre groupe et entamer un nouveau cycle. Nous parlons donc ici d’apprentissage et d’apprendre à apprendre grâce au collectif.
En réalité, il y a des tonnes de méthodes d’apprentissage par le collectif, mais le codéveloppement des fondateurs Claude CHAMPAGNE et Adrien PAYETTE est un véritable cadre sécurisant, bienveillant, régulier et confidentiel. C’est, entre autres, ce qui peut faire la différence avec d’autres méthodes.
Pourquoi j’ai envie de vous en parler ? Parce que je l’ai expérimenté et je m’y suis formée. Ce que j’ai découvert en pratiquant cette méthode, et en voyant les résultats concrets peut paraître magique !
Le Codéveloppement : une méthode éprouvée
« C’est à la mode », « c’est facile », « c’est une perte de temps », « c’est du bluff » … Voici certaines phrases que l’on peut parfois entendre lorsqu’on ne connait pas bien cette méthode. Mais c’est une méthode qui ne date pas d’hier ! Et tout le monde sait qu’un effet de mode, ça passe, ça ne dure pas. Du coup, vu qu’elle dure dans le temps, qu’est-ce qui rend le codéveloppement si particulier ? Qu’est-ce qui fait qu’il est toujours utilisé, qu’il continue à être développé ?
Cela fait près de 40 ans que le codéveloppement est utilisé dans les pays anglosaxons, et plusieurs années qu’il est utilisé dans les entreprises françaises. Cette méthode étonnante de prime abord donne donc des résultats depuis longtemps. Or il arrive encore qu’elle soit dénigrée, déformée, dévalorisée.
Ce qu’il n’est pas
Le Codéveloppement n’est pas une méthode de coaching. Pourquoi ? Parce que quelle que soit votre rôle dans le processus, vous apprenez, non seulement sur vous-même, mais également sur votre pratique professionnelle et sur les autres. Vous apprenez également à communiquer autrement et à écouter. Nous parlons donc d’apprentissage. Ce qui explique pourquoi un cycle peut être pris en charge en tant que formation.
Le Codéveloppement n’est pas aléatoire. L’originalité de la méthode c’est qu’elle permet une grande liberté, tout en ayant un cadre très strict. L’animateur-trice est garant de la bonne tenue des différentes phases, de leur timing et de la conclusion de la session. C’est grâce au cadre, défini à l’avance, posé et rappelé tout le long de la session que la méthode fonctionne, systématiquement.
La force du collectif
« Collectif », c’est un mot que nous entendons partout et qui prend des significations diverses. Si nous nous en tenons à la définition du dictionnaire, est collectif ce « qui comprend ou concerne un ensemble de personnes » et également « un groupe d’entités qui partagent ou sont motivées par au moins une question ou un intérêt commun, ou qui travaillent ensemble pour atteindre un objectif commun ».
Le Codéveloppement est bien une méthode collective parce que son objectif est de permettre à des personnes qui ont un sujet en commun de partager sur leurs pratiques professionnelles et de monter en compétences sur les sujets abordés. Il n’y a pas de codéveloppement possible s’il n’y a pas de sujet commun.
Le collectif prend également tout son sens dans les différentes phases car c’est grâce aux apports du collectif que chacun pourra trouver des actions, parfois inédites, à mettre en place pour avancer sur sa problématique ou son projet. C’est l’effet de l’intelligence collective, levier puissant pour faire avancer les individus dans leur sujet.
Des phases strictes
Le Codéveloppement comprend 7 phases en vitesse de croisière. La dernière faisant partie intégrante de la 1ère la fois suivante. Ces phases sont très précisément définies autant dans leur contenu que dans leur timing. Chaque participant est actif, qu’il soit client ou consultant ou animateur.
Les 3 premières phases servent à éclaircir ce dont le groupe va parler et comprendre la situation. Les 2 suivantes permettent l’émergence des réponses et les 1 ou 2 dernières de faire un retour d’expériences à chaud et à froid. Et c’est dans toute cette démarche que les apprentissages se retrouvent.
La magie des résultats
Les plus dubitatifs ressortent d’une séance de codéveloppement en parlant d’effet magique. La méthode et les apprentissages s’assimilent très rapidement. Les prérequis sont la bienveillance, la confidentialité, le respect mutuel, le non-jugement et l’humilité. Il est également important que les personnes qui participent s’engagent sur tout un cycle de formation car elles sont partie intégrante du groupe, base de cette méthode.
Le cadre s’efface ensuite au fil des séances pour laisser une liberté impressionnante aux participants dans l’expression de leur problématique ou de leur projet. Cela fait partie de la « magie » de la méthode : plus de cadre = plus de liberté.
Et ce qui est encore plus impressionnant, c’est la vitesse d’apprentissage, non seulement des propositions d’action, mais également de la méthode elle-même et de nos réactions individuelles et collectives grâce à cette approche.
Conclusion
La conclusion ? Et bien je vous dirai … de m’appeler et d’essayer ! 😉
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